Les maîtres du monde se livrent à leur jeu favori, le grand jeu de la concurrence, au nom duquel ils sacrifient des populations entières et sèment la peur, le renoncement, la passivité et la mort. Qui sont ces maîtres et qu’agitent-ils ? Certes, ils sont maîtres de la finance, mais dans l’ennui de leurs coffres-forts, ils se parent d’idéologies. Ils prennent appui sur les inquiétudes humaines pour galvaniser les RELIGIONS, du côté des Emirats Arabes Unis comme du côté des USA, du côté d’Israël comme du côté de la Palestine, du côté des Kosovo(s) comme de la Russie, de la Slovaquie, de l’Ukraine, de la Pologne, de la Corse, de la Chine ou du Thibet comme du côté du Pays Basque, des Flandres ou du Liban. Ils exacerbent les NATIONALISMES et leurs caractères archaïques et guerriers, racistes, xénophobes et criminels. Mais ils déguisent le tout en « LIBERTE DE CONSCIENCE » et « DROIT DES PEUPLES A DISPOSER D’EUX-MÊMES ». C’est bien rôdé, mais ces discours et ces actes nous fatiguent et saignent et tuent le vrai monde, la vraie vie, et il est temps de se défaire de tous ces va-t-en-guerre, de tous ces « sauveurs suprêmes », de tous ces « microbes de la connerie ».
Que l’on ne s’y trompe : on ne discute pas avec ces gens, on meurt à leurs autels ou on se bat en vivant, en inventant un autre monde, en refusant leurs règles usées, adoratrices d’idoles et de drapeaux. il nous incombe de vivre nos utopies, nos rêves, nos espoirs, nos attentes, de dire nos paroles, de chanter nos chansons, de ne rien faire comme ils l’exigent, et de ne plus avoir peur de nous, de nous-mêmes, de tout ce qu’ils ne comprennent pas. Il nous revient de dire devant les salauds que la terre n’est pas plate, qu’on veut licencier les armées, que notre humanité vaut seule contre leurs codes étriqués, localisés, estampillés, labellisés, codifiés, culturés à l’ombre de leurs églises et de leurs drapeaux. Il nous revient d’êtr indécents envers leurs valeurs pourries, leurs croyances
Déc 30